Points d’intêrets
Le ROND-POINT du Monument BROUSSE
Emmanuel, Louis, Alexis Brousse est né le 23 août 1866 à Perpignan.
C’est un personnage de l’Histoire Catalane, il fut imprimeur, journaliste et homme politique français, membre de l’Alliance démocratique.
Imprimeur et journaliste
Très jeune, Emmanuel Brousse travaille comme typographe dans l’imprimerie familiale. Son père, également prénommé Emmanuel, fut l’imprimeur-gérant de la société éditrice du grand journal des Pyrénées-Orientales, « l’Indépendant ». Il devait lui succéder plus tard, après avoir fait ses premières armes de rédacteur politique. Il respire, dès sa tendre enfant, la douce odeur de l’encre et du papier ; bercé par le balancement des machines qui impriment le journal. De quoi déterminer une vocation précoce : écrire pour se faire entendre. Et un idéal : la défense des classes populaires et de son département. Toute sa vie, il mènera les deux de front avec panache et désintéressement. Utilisant sa voix, dans tous les sens du terme, pour défendre les causes qui lui tiennent à cœur. On lui doit, parfois sous le pseudonyme « l’Observateur du Cap Béar » une série de chroniques locales. Elles sont consacrées à la Haute Cerdagne, au Conflent et au Capcir. Ainsi que « Pyrénées inconnues : la Cerdagne française ». Précurseur dans l’âme. Il prend très vite conscience de la puissance économique du tourisme et des perspectives qu’il ouvre au développement local. Notamment pour l’arrière-pays et les zones de montagne, fortement pénalisés par le manque d’infrastructures routières réellement carrossables. A ce titre, il devient l’un des très ardents impulseurs du Train Jaune. A l’aube du siècle dernier, on évalue à peine aujourd’hui les vertus de désenclavement.
Emmanuel Brousse s’essaie peu à peu au journalisme. Ecrivant des articles sur des sujets de la vie locale, pour lesquels il parcourt le département. Il devient journaliste en 1889.
C’est également en1889 qu’il épouse Marguerite Marie Chamorin (1868-1940) le 19 novembre à Perpignan. Ensemble, ils auront quatre fils, tous devenus journalistes.
Rédacteur politique
Membre de l’Alliance Démocratique (centre) puis de la Gauche Républicaine Démocratique, il devient conseiller général du canton de Saillagouse en 1898. Il était administrateur des hospices de Perpignan, lorsqu’il se présenta avec succès dans l’arrondissement de Prades aux élections générales législatives du 6 mai 1906. Il devient député des Pyrénées Orientales de 1906 à 1924. Dans sa profession de foi, il prônait une France « modérée, tolérante, ferme sur le plan extérieur, mais dénuée d’ingérence confessionnelle sur le plan intérieur ».
De janvier 1920 à 1921, il sera même nommé sous-secrétaire d’état aux finances et prônera à ce poste des mesures d’économies et de bon sens.
Economie et viticulture
Il réclamait d’autre part des réformes financières, électorales, administratives, judiciaires et sociales. Inscrit au groupe de la gauche démocratique, il entra aux commissions des comptes définitifs et des économies, du budget, de la locomotion aérienne et aux commissions d’enquête sur la marine et la crise viticole.
Son activité parlementaire fut des plus intenses et ses principales préoccupations allèrent aussi bien aux problèmes viticoles du Midi de la France marqué par des soulèvements (1907) qu’aux questions sociales et au développement des chemins de fer. Sans négliger les intérêts de son département, en faveur duquel il s’attacha à faire obtenir des crédits extraordinaires, à la suite de certaines calamités atmosphériques, il déposa plusieurs proposions de loi concernant notamment : l’assimilation des préposés communaux des Eaux et Forêts aux préposés mixtes des Eaux et Forêts (1907), l’exonération et le dégrèvement de l’impôt en faveur des populations des régions viticoles (1907), le sucrage et les fraudes sur les vins (1909), mesures pour protéger les viticulteurs métropolitains contre les importations de vins d’Algérie, organisation de l’appellation « Champagne », travail sur l’appellation « vins doux naturels »… Le tout souvent bénévolement, généralement en payant de ses deniers…
Garantir l’appellation Champagne
En 1907, à la suite de l’agitation des viticulteurs du Midi et de la répression ordonnée par le ministère Clemenceau, il fit voter à la Chambre la loi contre les fraudes et interpella le gouvernement sur les arrestations opérées à la suite de ce soulèvement.
En 1912, il demandait à interpeller sur les mesures que comptait prendre le Gouvernement pour concilier les intérêts « des viticulteurs de nos possessions d’Afrique du Nord avec ceux de la viticulture métropolitaine ». Il avait précédemment pris part aux discussions sur les propositions de loi ayant pour objet de garantir les appellations d’origine des vins de Champagne.
Il joua un rôle important pendant la guerre de 1914-1918, en mettant tout en œuvre pour obtenir des commissions parlementaires une aide efficace pour la défense nationale. Revenu à son banc de député après la démission du cabinet Leygues, le 12 janvier 1921, il déposa de nouvelles propositions de loi comme pour favoriser la production des vins doux naturels. En 1922, il demandait de nouveau à interpeller le gouvernement sur les négociations franco-espagnoles et sur les mesurer à prendre pour « sauvegarder du désastre les grands vins de France » et pour « mettre un terme aux fraudes et aux campagnes entreprises contre la viticulture », et en 1923, sur les mesures à prendre contre « les perturbateurs de l’ordre public, et sur la hausse constante du prix de la vie ».
Les électeurs des Pyrénées-Orientales ne lui restèrent pas fidèles aux élections générales du 11 mai 1924, et il dut quitter la vie politique à la suite du triomphe dans son département de la liste du cartel des gauches conduite par l’ancien ministre Victor Dalbiez. Il mourut deux ans plus tard à Paris à 60 ans.
Politicien désintéressé, soucieux des économies et de la viticulture, Emmanuel Brousse termina sa vie dans le plus grand dénuement au début du XXe siècle.
Le devoir de mémoire fait parfois sourire… A l’heure où l’on s’est souvenu des morts pour la France lors de la Grande Guerre, certains se sont souvenus d’un ministre mort pauvre (si, si, si, ça a existé !!!).
Emmanuel Brousse est passé à la postérité tout auréolé de la gloire d’avoir aimé, plus que tout et jusqu’à dilapider sa fortune et mourir pauvre, le pays et les hommes qui l’ont vu naître.
Emmanuel Brousse meurt le 17 novembre 1926 à Paris.
Le monument
Emmanuel Brousse meurt le 17 novembre 1926 à Paris.
En souvenir de son dévouement désintéressé et illimité au Roussillon, sa famille et ses amis lui firent ériger à l’entrée de Mont-Louis, cité inscrite au patrimoine mondial de l’humanité comme fortification de Vauban, un étrange monument signé du sculpteur Raymond Sudre, où trône une superbe et étonnante oeuvre en bronze de l’architecte MAS-CHANCEL dédiée à cet enfant du pays.
L’historique
Le monument, inauguré le 24 août 1930 par le sous-secrétaire d’Etat Victor Manaud se situe au carrefour des routes de Capcir, de Cerdagne et de Conflent, au milieu du rond-point qui fait l’angle entre la Route Nationale 116 et la Départementale 618. Le terrain a été donné au comité et le monument financé par une souscription publique. Au début des années 1990 : une demande de classement pour protection est formulée par les descendants d’Emmanuel Brousse après la création du rond-point. Depuis les travaux d’aménagement du rond-point dans les années 1990, il manque les prolongements latéraux de l’assise qui donnaient à l’édifice le surnom de « La fusée de Tintin » !
Les inscriptions sur le monument
– Sur la face principale : Emmanuel Brousse 1866 – 1926 conseiller général député des Pyrénées-Orientales ministre
– Sur la face arrière gauche : À l’apôtre des économies au ministre mort pauvre
– Sur la face arrière droite : Au bienfaiteur de la Cerdagne défenseur de la viticulture
Une petite rue, derrière la préfecture de Perpignan, porte également son nom et ce n’est pas un hasard : il n’y a pas si longtemps, c’est là que le journal l’Indépendant avait son siège !
Le ROND-POINT de la STATUE des COMMANDOS
Il a été érigé par les militaires du CNEC (Centre National d’Entraînement Commando) et représente ce qu’est le commando de CHOC…(voir la doctrine du CHOC ci-dessous).
A l’intérieur vous trouverez 10 plaques de bronze racontant l’histoire de ces unités prestigieuses qui se sont illustrées en France comme partout dans le monde de 1943 à 1946.
Au centre du rond-point se dresse le caporal Gabriel REDON, figure emblématique du CNEC par ses actions de sabotage notamment. Ses yeux sont orientés à 4800 millièmes ou plein Est, en somme ; il regarde l’ile d’ELBE où il y débarqua avec ses camarades pendant la seconde guerre mondiale pour détruire un canon qui interdisait le débarquement en Provence…cette histoire à fortement orienté la réalisation du film les canons de NAVARONNE.
La doctrine du CHOC est née à Alger en mai 1943 d’une double volonté :
– Volonté de l’état-major « d’apporter une aide aux organisations de résistance françaises en vue de renforcer leur action »
– Volonté d’une équipe d’évadés de France décidés « à faire du neuf » dans la guerre contre l’allemand ».
Ainsi s’expliquent à la fois les caractères généraux du Bataillon de Choc, et l’esprit créateur et hardi de son entrainement et de ses méthodes d’attaque. Le Bataillon n’est pas l’infanterie. Ses officiers proviennent de toutes les armes et ses hommes aussi : artilleurs, aviateur, fantassins, marins, cavaliers, sapeur et légionnaires.
Un seul trait commun : ils sont tous volontaires. Rapidement un esprit de corps se forme « puissance de la légion, légèreté du chasseur, chic du cavalier ».Il lui faudra donc s’infiltrer à l’intérieur du dispositif ennemi en parachute, bateau, rampé ou ruse, toujours la nuit sans bruit, par petits groupe légers, clandestinement et frapper l’ennemi au sein même de son organisation. Saboter, détruire, couper, faire sauter, incendier ou semer la panique. Le coup exécuté, disparaitre, s’escamoter.
Le Choc est une arme d’une puissance exceptionnelle. Mieux que l’artillerie lourde ou l’aviation, il porte, loin en arrière des lignes un explosif puissant qu’il applique, avec une extrême précision, aux centres nerveux de l’organisation ennemie.
Mais l’entrainement est sévère. Le chasseur doit apprendre à vivre la nuit comme le jour. Toutes les épreuves développent l’esprit d’initiative et le goût du risque. Parachutage, épreuves en mer, parcours d’assaut où le chasseur rampe sous des nappes de tir réelles, traverse des rivières et maquis, utilise grenades, mitraillettes, toujours en se dissimulant aux vues d’observateurs.
Les Rôles
– Le chasseur sait manier tous les explosifs ainsi que toutes les armes ennemies. Il pratique le close combat, qui permet de maitriser une sentinelle, terrasser un ennemi qui vous a désarmé.
– Le chef de groupe sait lire une photo aérienne, un croquis. Il « doit » sentir le terrain pour s’y guider à coup sûr. Souvent un mètre compte pour éviter un champ de mines ou pénétrer dans un point d’appui.
– L’officier doit posséder les plus hautes qualités d’initiatives et de techniques. Il est le maitre de son opération. Il en dirige la préparation, l’organisation et l’exécution. Il en assume la totale responsabilité. C’est dire que sur lui seul et l’habilité de ses hommes peut reposer la réussite d’une offensive générale, ou d’un débarquement.
L’armement du Bataillon est ultra léger, pas de casque, pas de fusil, pas de mitrailleuse, pas de mortier. Une arme légère, rapide : la « STEN » que le chasseur utilise au réflexe, sans viser, arme de corps à corps.
L’arme par excellence c’est l’explosif, le plastique, qui permet de concentrer sur un point le maximum d’efficacité. Les chasseurs du Bataillon n’auront jamais à conserver le terrain ; leur coup exécuté, ils se retirent aussitôt. Pour protéger ce repli, le groupe dispose d’un fusil mitrailleur pour dix hommes. Dans chaque groupe se trouve un tireur d’élite qui, armé d’un fusil de haute précision, théoriquement avec lunette de visée, peut exercer sur l’ennemi un harcèlement démoralisateur. En dehors des opérations de Corse, le Bataillon de Choc a toujours été engagé par ordre direct du général d’armée de Lattre de Tassigny, commandant la première armée française, depuis l’ile d’Elbe jusqu’en Autiche.
L’expression « CHOC » a souvent prêté à confusion. Elle éveille en effet plutôt l’idée d’une action brutale et massive pour rompre par la force une ligne ou un point de résistance ennemi. L’expression « commando » serait préférable, bien qu’elle ait été réservée aux seuls coups de main effectués sur les côtes maritimes occupées par l’ennemi. Souvent, pendant la campagne de France, les états-majors ont utilisé le Bataillon en fonction de son nom, c’est-à-dire comme infanterie d’élite pour les missions difficiles. Mais qu’importe l’exactitude du nom. Autour du mot « CHOC » une doctrine est née qui a créé une Arme nouvelle. Cette Arme a été expérimentée sur les champs de bataille les plus variés. Partout elle a réussi et surclassé l ‘Allemand. La doctrine restera.
Dans l’armée de demain, elle regroupera, comme hier, ceux qui unissent, dans le dévouement à la patrie.
Le bataillon est créé en mai 1943 à STAOUELI par le commandant GAMBIEZ à partir d’une sélection de volontaires. Il participe brillamment à l’épopée de la Libération. En 1943, la Corse, puis en 1944 au sein de la Armée, l’Ile d’Elbe, Toulon, Dijon, Belfort et les Vosges. En 1945, Colmar, l’Allemagne, l’Autriche. Après la guerre, il constitue le 1er Bataillon du 1er Régiment de Choc Aéroporté et rejoint l’Indochine de 1946 à 1948, au sein de la Demi-brigade de Marche de Parachutistes. Il s’illustre à VIN-LOI, BAC-KAN, HOA-BIN. Il est dissout en 1951. Reconstitué au sein de la 11ème Demi-brigade Parachutiste de Choc en 1957 à Calvi à l’instigation du capitaine MANTEI, il participe aux opérations spéciales de cette unité pendant la guerre d’Algérie. Il est dissout avec la 11ème DBPC en décembre 1963.
Il voit le jour en juillet 1943 à DUPLEIX en Algérie aux ordres du commandant BOUVET. Spécialisé dans les actions sur les arrières de l’ennemi, il s’illustre dès 1944 dans les combats pour la Libération : l’Ile d’Elbe, Cap Negre, Mauvanne, le Coudon, Toulon, Belfort. Il mène de durs combats dans les Vosges. En 1945 il participe aux actions en Alsace, puis réussit d’audacieuses opérations de commando sur le Rhin : KEMBS, ESTEIN. Il participe enfin à la campagne d’Allemagne. Il est fondu, à la fin de la guerre au sein du 1er Régiment de Choc Aéroporté.
Le Corps Léger d’Intervention a été créé en Afrique du Nord en 1943 pour servir en Extrême Orient contre les Japonais. Il est entraîné aux Indes et à Ceylan par les Anglais, sur le modèle des CHINDITS du général WINGATE. Les premiers de ses commandos sont parachutés en Indochine dès 1944. Ils sont à la tête des combats contre les Japonais après le coup de force nippon du 09 mars 1945. Le Corps Léger d’Intervention libère SAIGON, puis combat en Cochinchine, au Cambodge, au Laos, et clôt les combats par la prise de HUE en mars 1946. Le Corps Léger d’Intervention devenu fin mai le 5ème Régiment d’Infanterie Coloniale a été cité quatre fois à l’ordre de l’Armée.
Ce bataillon est créé en juin 1944 en Algérie dans des conditions identiques à celles du 1er Choc qui en assure d’ailleurs l’instruction. Il participe à tous les combats des Vosges, d’Alsace et à la campagne d’Allemagne. Il termine la guerre avec le 1er Choc au Col de l’ARLBERG. Il est fondu ensuite au sein du 1er Régiment de Choc Aéroporté.
Connu plus spécialement sous le nom de 2ème Bataillon de Choc. Il est constitué en août 1944; pendant la libération de Paris à partir d’étudiants et de cadres de réserve sous l’impulsion du capitaine GAYARDON. Il s’instruit rapidement, monte en ligne en novembre 1944 et participe aux durs combats de Masevaux en Alsace. En 1945, associé au Commando de Cluny; il constitue le 2ème Groupement de Bataillons de Choc et participe aux combats d’Alsace puis à la campagne d’Allemagne. Il est fondu à la fin de la guerre, au sein du 1er Régiment de Choc Aéroporté.
Constitué en septembre 1944 à partir de maquisards et de résistants provençaux. Il participe cette même année à la libération de Belfort et aux combats dans les Vosges. Associé aux missions des Commandos d’Afrique. Il constitue, avec ces derniers, le 3ème Groupement de Bataillons de Choc qui s’illustre en 1945 tout d’abord sur le Rhin. Puis, lors de la campagne d’Allemagne. Il est fondu à la fin de la guerre, au sein du 1er Régiment de Choc Aéroporté.
Créé à partir des maquis F.F.I. de la région de Cluny, organisés depuis 1943 par le commandant BAZOT. Il participe en 1944 à la libération de Mâcon. Il combat en Haute-Saône, à Belfort, dans les Vosges et en Alsace. En 1945 associé au 2ème Choc, il constitue le 2ème Groupement. Il participe à la campagne d’Allemagne qu’il termine sur les rives du lac de CONSTANCE. La Maréchale De LATTRE avait accepté d’en être la marraine. Il est fondu à la fin de la guerre, au sein du 1er Régiment de Choc Aéroporté.
Fondé en 1945, il est formé de volontaires issus du 2ème Bataillon de Choc. Il débarque à SAIGON en février 1946, il est engagé immédiatement dans des opérations en Cochinchine. Notamment en tant que Commando d’Intervention du 22ème Régiment d’infanterie Coloniale. Affecté en septembre 1946 au Bataillon de Marche du Cambodge; il participe à la libération et à la pacification des provinces du Nord. Ce Commando est dissout en novembre 1947.
Créé en 1946 dans les garnisons de Mont-Louis, Collioure et Perpignan. Le 11ème Choc est une unité à part dans l’armée française. Il est chargé de missions spéciales données par le gouvernement français. On retrouve ainsi des cadres du « 11 » au sein du Groupement des Commandos Mixtes Aéroportés; en Indochine de 1951 à 1954. Le « 11 » est engagé ensuite en Algérie de 1954 à 1955 où il réussit parfaitement sa délicate mission de pacification. En 1955, il donne naissance à la 11ème Demi-brigade de parachutes de choc.
Celle-ci comprend le « 11 » et le 1er Bataillon de Parachutiste de Choc stationné à Calvi. Dissoute le 31 décembre 1963, cette demi-brigade donne naissance au Centre national d’entraînement commando, créé le 1er janvier 1964. Il tiendra tout naturellement garnison à Mont-Louis et Collioure.