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Bêche, Sécateur et Tronçonneuse la grande guerre des espaces verts

Presque par tous les temps, nos jardiniers ancestraux et novices s’acharnent à rendre leur espace extérieur plus beau, encore plus généreux que l’année précédente. Mais, parfois l’embellissement du « chez soi » dérape un peu chez « l’autre », ou au contraire, le laissé à volo de son domaine s’étale en broussailles et végétation abondantes chez son voisin.

C’est alors que tout ce petit monde s’estime dans « son » bon droit, sans consulter le livre de chevet qui se trouve dans toutes les bonnes maisons, que je nomme avec humour « Le Code Civil ». 

Et pourtant, c’est bien lui qui fait foi en tout état de cause auxquels s’ajoutent dans certaines communes des « arrêtés municipaux » spécifiques.

Essayons de simplifier d’un trait de plume une dizaine de pages dont les « articles et règles » traitent les DROITS et DEVOIRS en matière d’entretien d’espaces verts.

Pour le Code Civil nous retiendrons l’élémentaire qui fait référence en matière de plantation d’arbres, de haies, de coupe de racines, à savoir les Articles 671, 672, 673, qui réglementent les questions importantes de distance, de hauteur, leur entretien, leur élagage.

Mais ce n’est pas tout, mais ce n’est pas tout !

Le code rural peut aussi s’appliquer dans de nombreuses situations. Connu plus particulièrement des agriculteurs et éleveurs riverains, dès que l’on touche au développement et à l’aménagement de l’espace rural, c’est-à-dire les chemins, les bordures de voies routières, les clôtures etc… Les Articles sont classés du L1 à L958-15. De quoi occuper de longues soirées devant l’âtre.

Même en prenant les choses avec légèreté, IL NE FAUT PAS OUBLIER QUE, dans certaines situations, qui impactent la sécurité environnementale, le premier Magistrat OPJ peut intervenir plus fermement.

Alors avec un peu de bon sens, mettant de côté quelques vieux litiges au bénéfice de sourires et d’entre aide qui contribuent à distiller cette qualité de vie propre à la Cabanasse, nous retiendrons que si le code civil est une « arme », le meilleur moyen de s’en servir c’est de le laisser sur la table de chevet.

Serge POLATO 1er Adjoint